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NANCY GROSSMAN

  • Jazz
  • 21 mars 2021
  • 1 min de lecture



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Semblables au clip "Pinion" de Nine Inch Nails, les dessins et les sculptures bondages faites de bois de Nancy Grossman sont à première vue déroutants. Cependant, ce qui est surprenant, c'est qu'elle les qualifie d'autoportraits dont les couches représentent d'après elle une autre "peau protectrice". En effet, le fait quelle s'y identifie peu faire allusion à l'implication des artistes dans leur art, la façon dont ils nous offrent en quelque sorte une partie d'eux-mêmes, mais aussi approfondir l'idée de Grossman selon laquelle "la nature nous donne un visage" et "nous en créons un autre".

Voici ce qu'elle déclare concernant son projet intitulé "Cob" : "J'ai remarqué à quel point les gens sont fragiles. J'ai vu comment l'homme-animal doit se limiter pour vivre dans notre société - comment il doit attacher tous les sentiments qu'il a et qui pourraient bouleverser le château de cartes". - Time, 13 juin 1969.

L'art de Nancy Grossman peut être qualifié de dérangeant, de brut, voire d'agressif, mais il contient plusieurs couches de compréhension, il soulève la question de notre place en tant qu'individus dans la société moderne et nous pousse ainsi à nous questionner.




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Tang Museum exhibition, via Timeunion.com

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HEAD, 1969.

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LEATHER HEAD, 1968.

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BLACK, 1973-1974 via artnet.fr

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TONKU, 1980 via noma.org

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COB II, 1977-1980 via metmuseaum.org

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Pic by Gail via worleygig.com

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UNTITLED, 1971.

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UNTITLED DRAWING,1970.

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TWO HEADS - BACK AND FRONT, 1968 via pafa.org

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GUNHEAD #2

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ROAD TO LIFE, 1975

 
 
 

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